Communiqué de presse
Amazon parraine l’édition d’un ouvrage sur « Le lymphome malin non hodgkinien primitif du rectum » du Docteur Rajae Ghanimi, médecin contrôleur à la Cnops
La maison d’édition AMAZON a décidé de parrainer un ouvrage du Docteur Ghanimi Rajae, Chef de service de Contrôle des Prestations en Tiers Payant au Département du Contrôle médical à la CNOPS, intitulé «Le lymphome malin non hodgkinien primitif du rectum » après qu’une commission scientifique des « Editions Universitaires Européennes » a donné son accord pour l’édition de ce livre scientifique.
Le lymphome malin non hodgkinien primitif du rectum a suscité beaucoup d’intérêts chez les praticiens. Malgré sa faible incidence, cette localisation inhabituelle pose des difficultés énormes aussi bien sur le plan diagnostic que sur le plan thérapeutique. Le but de l’ouvrage est de mettre en lumière les difficultés rencontrées par les observateurs et les spécialistes concernant cette localisation et de mettre en exergue les hypothèses pathogéniques et les modalités diagnostiques. L’ouvrage rapporte également l’observation d’un patient atteint d’un lymphome rectal primitif, colligé dans la clinique chirurgicale A de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat.
Au terme de cette étude, il ressort que le LMNH primitif du rectum est une atteinte rare, dont l’incidence est en augmentation depuis quelques années, surtout au sein des populations immunodéprimées. Cette affection est difficile à diagnostiquer à un stade précoce de la maladie à cause de la non spécificité des manifestations cliniques, il se révèle par une symptomologie suggérant une tumeur carcinomateuse, notamment des rectorragies, des troubles du transit, des douleurs abdominales.
L’endoscopie (rectoscopie, colonoscopie) et la tomodensitométrie ont un rôle fondamental dans l’approche diagnostic, mais c’est l’examen histologique avec étude immunohistochimique qui pose le diagnostic de certitude en montrant un phénotype caractéristique des cellules lymphomateuses. Il s’agit le plus souvent d’un lymphome de type B à grandes cellules de haut grade de malignité. Certains facteurs de risque prédisposent au lymphome rectal en particulier les maladies inflammatoires cytogénétiques intestinales, le SIDA, l'infection au Hélicobacter Pylori. Le traitement chirurgical est le principal support thérapeutique. Toutefois, l’association chirurgie-chimiothérapie semble la plus efficace et la plus préconisée.