Le CA de la CNOPS : Mesures prudentielles pour sauvegarder la pérennité de l’AMO
Le Conseil d’Administration de la CNOPS a tenu, mercredi 24 décembre 2014, la 15ème session de son Conseil d’Administration, en présence de M. Abdessalam Seddiki, Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales.
Le Conseil d’Administration de la CNOPS a tenu, mercredi 24 décembre 2014, la 15ème session de son Conseil d’Administration, en présence de M. Abdessalam Seddiki, Ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales. Cette session est destinée à l’examen du projet de budget de la Caisse en 2015 et la pérennité de l’Assurance Maladie Obligatoire dans le secteur public.
Les membres du Conseil, qui ont exprimé leur fierté à l’occasion de la consécration du Centre d’appel de la CNOPS du Prix d’Ematiaz d’encouragement, se sont penchés sur l’horizon de pérennité de l’AMO. Selon des prévisions actuarielles de 2015, les cotisations seront de l’ordre de 4.649 MDH, contre des prestations de l’ordre de 4.797 MDH, soit un déficit de 313 MDH. Parallèlement, la CNOPS devra supporter un impact financier additionnel issu de l’accueil de la Mutuelle de l’ONCF, conformément à la loi 13-120, la revalorisation de 4 actes dans le cadre des négociations des conventions nationales, l’alignement sur la Tarification nationale de référence pour les actes de prothèses et de soins dentaires, ainsi que l’augmentation de la consommation des médicaments suite à la prochaine fermeture de la pharmacie de la CNOPS destinée aux médicaments coûteux et l’admission de 32 nouvelles spécialités dans la liste des médicaments remboursables.
Eu égard aux prévisions actuarielles et l’impact financier additionnel de ces 4 actes (678 MDH), le Conseil d’Administration de la CNOPS a recommandé d’adopter des mesures prudentielles pour sauvegarder la pérennité de l’AMO.
Le Conseil d’Administration a également approuvé le budget 2015 marqué par le lancement de plusieurs projets, inscrits dans la continuité du Plan d’action Stratégique Intégré 2010-2014 et qui ont trait à la création de nouvelles délégations régionales, le renforcement du contrôle médical sur les prestations, l’amélioration des conditions d’accueil des assurés et des producteurs de soins, l’audit de la liquidation des prestations en tiers payant et en soins ambulatoires et l’appui des programmes de prévention, en coordination avec le Ministère de la Santé et l’ANAM.